vendredi 16 novembre 2018

ISO TS 16949

LA SPECIFICATION ISO TS 16949

L'ISO TS 16949 est une spécification et NON PAS une norme. 

L'ISO TS 16949 = ISO 9001 + Exigences supplémentaires (spécifiques à l'industrie automobile).

L'ISO TS est régie par l'AIAG (Automotive Industry Action Group).

Les auditeurs ISO TS sont accrédités et mandatés par et uniquement par l'IATF (International Automotive Task Force).
Toute personne qui prétend être auditeur certifié ISO TS doit disposer d'une carte d'auditeur IATF.

Si vous avez besoin d'explications concernant un chapirte quelconque de l'ISO TS, n'hésitez pas à me laisser un commentaire ou un message et je vous répondrais sur cet article. Cette méthode me permettrait d'alimenter l'article selon le besoin.

Transversalisation

TRANSVERSALISATION


La transversalisation est une approche/logique devenue une nécessitié et même une exigence (imposée par le client à ses fournisseurs).

Je dirais qu'avant d'être une exigence, c'est d'abord une conclusion logique si l'on raisonne/utilise le bon sens. 

La transversalisation est aussi un outil de prévention des défauts, non-conformités, défaillances, problèmes...

Lors de toute démarche de résolution de problème, traitement de non-conformité, les actions correctives et préventives définies, mises en oeuvres, vérifiées et approuvées comme efficaces doivent être étendues (transversalisées) sur tous les processus, produits, process similaires. C'est la notion des leçons apprises (Learnt Lessons) qui doivent être exploitées pour traiter les problèmes similaires (prévenir leur apparution).

Cette méthodologie permet d'améliorer le niveau Qualité. Cette amélioration est accompagnée d'une amélioration des performances, gain de temps et d'argent.

Pour résumer: la transversalisation consiste à étendre/dupliquer les actions correctives et préventives mises en place (suite à l'analyse de la cause racine) sur tous les produits, process, processus, systèmes pouvant comporter le même risque. 

Il est fortement recommandé d'intégrer la transversalisation dans la démarche de résolution de problème (8D par exemple) afin de la rendre systématique.

N'hésitez pas de demander plus d'explications si nécessaire.

FMEA - AMDEC

LE FMEA:
Failure Modes and Effects Analysis
AMDEC en Français (Analyse des Modes de Défaillance de leurs Effets et leurs Criticité)
Technique logique
Pour identifier et éliminer les causes de défaillance
Par une approche séquentielle et organisée
Pour identifier les modes de défaillance
Et les effets de chaque mode de défaillance
Et identifier les risques
Cotation selon l’importance (gravite, criticité).
Méthode utilisée pour Produit, Moyen et Processus/Process

Le FMEA est une approche préventive pour prévenir les risques et problèmes dès la phase de design (produit, processus de fabrication).

Qui fait le FMEA ?
Toute personne ayant déjà élaboré ou participe à l’élaboration d’un FMEA.
Toute personne ayant effectué une analyse des risques
Toute personne en interaction directe avec le produit, moyen, process
Un FMEA doit être piloté par un leader qui aura pour rôle d’orienter/recadrer les discussions et synthétiser les idées.
Le FMEA implique les personnes de : design, production, maintenance, R&D, qualité…


Pourquoi faire un FMEA ?
Right first time : bien faire du premier coup (la base même de la qualité)
Identifier les faiblesses/insuffisances durant le développement du produit
Amélioration continue
Cout: limiter les couts du correctif en investissant dans le préventif.
Un outil de team building
Exigence normative : surtout dans l’industrie automobile

Le potentiel du FMEA :
Réduire la probabilité des réclamations/retours clients.
Réduire la probabilité des changements/modifications dans le futur (cout, gestion…).
Réduire les couts de maintenance et de garantie.
Réduire la probabilité des défaillances liées à la sécurité.
Améliorer la fiabilité

Limites du FMEA :
Le management n’accorde pas les ressources et le temps nécessaires pour réaliser le FMEA
Souvent des modes de défaillance clés sont négligées
Les actions définies pour réduire la criticité sont légères et inefficaces.
L’approche FMEA n’est pas suivie correctement ce qui fait que l’on ne bénéficie pas de ses fruits et apports.

L’application du FMEA:
On distingue le FMEA:
FMEA Process : conduit sur le processus de fabrication du produit pour identifier les défaillances du processus de fabrication (des machines proprement dit) qui génèrent des défauts/risques/effets sur le produit. Le PFMEA doit couvrir tout le processus, depuis la réception matière première jusqu’à la livraison.

FMEA Produit: réalisé sur le produit dans la phase de design pour verrouiller tous les problèmes/risques/défaillances dès la phase de design. Un FMEA produit correctement conduit permet de limiter les changements/modifications produit dans le futur (après industrialisation). Souvent la phase de prototypage est aussi une source d’identification de modes de défaillance non ou mal capturés dans le FMEA produit.

FMEA Moyen : effectue sur un moyen de production en cours de conception ou pendant son exploitation/utilisation. L’objectif étant d’identifier les défaillances du moyen de production qui réduisent sa disponibilité ou le mettent en fonctionnement anormal (augmenter le MTBF et réduire le MTTR).

Layered Process Audit - LPA

1- LPA ?

Layered Process Audit : Nous connaissons les audits Système, Processus et Produit. 
LPA est associé aux audits processus. Il s'agit d'audits focalisés sur le processus de fabrication du produit (réception, stockage, production, expédition). On les appelle "layered" car ils sont réalisés par différents niveaux de la hiérarchie (layer=couche) de l'entreprise (superviseur/chef d'équipe..., ingénieur..., manager, directeur usine).
Appelé aussi VRS : certains constructeurs/équipementiers l'appelle le VRS: Vérification Respect des Standards.

2- Pourquoi le LPA ?
L'audit LPA est destiné à vérifier, par différents niveaux de l'enteprise, le bon fonctionnement et les respect des standards.
L'audit LPA a pour objectif de s'assurer que les procédures, instructions de travail, gammes de contrôle, gammes de conditionnement, règles 5S et systèmes anti-erreur sont en place, connus et respectés.
Il est très important et primordial d'inclure dans l'audit LPA la vérification du bon fonctionnement des systèmes anti-erreur (Poka Yoke). Se sont des verrous qualité de l'usine mis en place pour garantir la qualité : protéger le client interne (étape suivante du process), le client externe, réduire le scrap...

3- Comment ?
L'audit LPA est réalisé via une checklist qui doit être définie.
L'audit doit être orienté terrain (shopfloor).
L'audit LPA doit être préparé via un planning qui couvrent le processus d'élaboration du produit. Vous pouvez par exemple décomposer l'usine/processus en étapes/zones ou le faire par poste/machine/opération. Tout dépend de la taille de l'entreprise et de la nature du process.
Le planning doit couvrir l'ensemble des opérations de réalisation du produit.
Le planning doit être préparé et diffusé aux auditeurs internes.
L'audit est mené via la checklist et les résultats doivent être enregistrés et traités. Les écarts et actions doivent être compilés et exploités pour identifier les zones d'actions prioritaires.
La différence entre LPA et l'audit process est la réaction. Les écarts détectés durant l'audit LPA doivent être corrigés dans l'immédiat et les actions/pilotes enregistrés sur la checklist. Il est fondamental d'assurer le traitement immédiat des non-conformités relevées. C'est l'essence même du LPA et son esprit de base.

4- Quoi ?
Les audits LAP doivent consister à vérifier:
- L'existence et le respect des standards sur le poste: instructions, gammes, procédures..
- Traitement du produit non conforme.
- Vérification du bon fonctionnement des systèmes anti-erreur (Poka Yoke).
- Qualification de l'opérateur: par l'observation au poste et non par la vérification de la présence de son nom dans la grille de polyvalence. L'observation au poste viendra consolider/valider ce qui est sur la grille de polyvalence.
- On entend par respect des standards, les standards Sécurité, Qualité, Environnement, 5S, règles au poste...
Vous pouvez organiser votre checklist par rubrique/catégorie (5S, Sécurité, Formation, Respect standards...). Dans chaque rubrique vous listez les points à vérifier. Cela vous permettra d'en exploiter plus résultats facilement. Je le recommande fortement.
Il est aussi recommandé de ne pas faire de barème de cotation (satisfaisant, partiellement satisfaisant, très satisfaisant, non satisfaisant...). Mais plutôt "Conforme/Non conforme", "OK/NOK", "1/0". La finalité du LPA est de vérifier le respect des standards donc, soit le standard est respecté est on est BON, soit il est respecté partiellement ou pas du tout et on est MAUVAIS. Il n'y pas d'étape intermédiaire entre le conforme et le non conforme car il s'agit là du processus de fabrication du produit qui au final réalise le produit à livrer (pour lequel le client paie pour être satisfait et ne pas avoir de défaut/non conformité).

5- Qui ?
Les audits LPA sont réalisés par différents niveaux de la hiérarchie, principalement:
- Superviseurs, chefs d'équipe, techniciens : niveau 1
- Ingénieurs, coordinateurs : Niveau 2
- Managers, responsables des départements, directeurs, directeur usine : Niveau 3
On peut aussi décrotiquer les niveaux comme suit:
- Niveau 1: techniciens, superviseurs, ingénieur, coordinateurs.
- Niveau 2: Managers, chefs de départements
- Niveau 3 : Directeur Usine, Directeur Général...
Il faut que la population majoritaire réalisent le niveau 1 car la fréquence est plus élevée.
Les auditeurs doivent être formés au préalable sur l'utilisation du support d'audit (checklist) et la compréhension et bonne interprétation des critères d'audit. De même, toujours rappeler que le traitement des écarts se fait dans l'immédiat. Les actions nécessitant un delai (commande, intervention prestataire...) doivent être enregistrées et suvies jusqu'à leur clôture.

Attention: les audits LPA ne sont pas une affaire du département Qualité. Le département Qualité doit jouer le rôle de facilitateur: orienter, fournir le support...
Certaines entreprises mettent les audits LPA sous la presponsabilité du département Production/Manufacturing/Operations. Ils sont désignés comme propriétaire (owner) de la démarche et sont tenus responsables de son exécution, son suivi et sa réussite. 
Si ces derniers perçoivent le LPA comme un outil de progrès car il les aident à identifier les failles/écarts et les traiter immédaitement, alors ils réussissent et enregistrent un progrès remarquable.
- S'ils perçoivent le LPA comme une corvée administrative et des checklists à remplir, alors ils vont échouer à coup sûr et continueront à trainer les problèmes du quotidien et à en faire les frais (scrap, Poka Yoke non opérationnels ayant laissé passer des pièces non conformes vers le client interne/externe...).
Le management DOIT IMPERATIVEMENT réaliser les audits LPA. Il doit donner l'exemple. Un management qui s'exempte de sa propre initiave de faire les audits LPA poussent les autres niveaux à en faire de même ou à le faire de manière baclée (renseigner des checklists de manière administrative: tout est OK) et la démarche finira par périr.

6- Quand ?
A quelle fréquence doit-on faire les LPAs.
La fréquence dépend de l'entreprise et de la complexité du processus mais aussi de de la structure de l'entreprise car elle détermine les ressources (nombre d'auditeurs).
Ce qui se pratique généralement:
Niveau 1: 1 audit par jour par auditeur ou 1 audit par équipe par auditeur.
Niveau 2: 1 audit par semaine ou 1 audit chaque 2 semaines.
Niveau 3: 1 audit par mois ou 1 audit chaque 2 semaines.
Des entreprises qui ont beaucoup progressés sur le LPA vont jusqu'à exiger pour le niveau 1: un audit par équipe par poste. C'est-à-dire dans chaque équipe tous les postes sont audités. Au final, il y a une certaine logique dans cette façon de faire car le rôle du superviseur/chef d'équipe/team leader est de veiller au bon fonctionnement de son unité/shift/ligne et le LPA consiste à vérifier ce bon fonctionnement.

7- Best Practices:
Parmi les meilleures pratiques (best practices) du LPA, c'est faire des LPA ciblés:
On compilant/exploitant les données du niveau 1 (dont les fréquences sont élevées) et en faisant une sorte de Pareto des résultats obtenus, on identifie les zones à risque (avec le plus de non conformité). On peut aussi en dégager les critères non conformes récurrents sur différents postes/opérations...Cela nous permet de cibler les audits niveau 2 et 3. Par exemple, planifier tous les audits niveau 3 sur les zones à risque, cela permettra de s'assurer de la part du management que les problèmes sont résolus vu que le niveau 3 intervient après les niveaux 1 et 2. Ceci, permet aussi de donner un coup de pousse quand les choses n'avancent pas.
C'est aussi une façon de créer de la valeur ajoutée et du progrès rapidement. En fin de compte c'est en quelque sorte la règle de 20-80% !

7- Références:
Si vous souhaitez approfondir vos connaissances dans le LPA, vous pouvez vous référer au manuel "Layered Process Audit Guidelines, code CQI-8" édité par l'AIAG.

MSA : Measurement System Analysis : les basiques à connaître

MSA : Measurement System Analysis : les basiques à connaître (pour pouvoir se défendre)
Définition :
Le MSA : Measurement System Analysis est une méthodologie (on peut l’appeler aussi outil) utilisée pour qualifier un moyen de mesure (ou de contrôle) afin de valider son utilisation en quantifiant/évaluant sa précision, sa justesse et sa stabilité. Un moyen de mesure doit être répétable (variation liée au moyen) et reproductible (variation liée à l'utilisation du moyen par les utilisateurs: opérateurs de mesure).
C’est-à-dire que le MSA a pour finalité de vérifier la capabilité d’un moyen de mesure qui est prévu dans le plan de surveillance pour mesurer une caractéristique donnée.
Généralement, les gens ont tendance à penser/dire : MSA = GR&R (Gage repeatability and reproducibility). Or, ce n’est pas tout à fait cela. Les explications sont dans la suite de l’article.
Pour commencer :
MSA est à équipement de mesure ce que Capabilité (Cp,Cpk) est à process/machine de production : la qualification/la capabilité.
Comme :
Calibration (étalonnage) est à équipement de mesure ce que SPC est à processus de fabrication : la surveillance.
Le MSA sert à qualifier l’équipement de mesure et la calibration/étalonnage sert à surveiller/vérifier que l’équipement de mesure n’a pas dérivé (erreur de justesse).
Application :
Le MSA peut être réalisé sur un équipement/moyen de mesure/contrôle comme pour un moyen de contrôle de type passe/non passe (Go/NoGo). Cela s’appelle le MSA par attribut.
Attention :
Le MSA est une méthodologie qui s’applique uniquement pour les mesures non destructives. 
Références :
Comme pour le SPC, le MSA est régi par l’AIAG, un manuel MSA qui explique la méthodologie dans le détail le plus complet mais aussi ennuyeux est disponible sur le site de l’AIAG en édition 4 à ce jour (ne me demandez pas de vous l’envoyer car c’est « Copy Right », il faut l’acheter, désolé).
Comment faire un MSA :
Il existe 2 méthodes MSA (acceptées par l’AIAG) mais la première étant la recommandée et la plus répandue/utilisée.
  1. La méthode ANOVA (Analyse de la variance) : recommandée
  2. La méthode moyenne et amplitude : communément appelée X-bar R.
Le MSA consiste à vérifier si le même équipement de mesure (gage) utilisé par différentes personnes (utilisateurs : appraisers) pour mesurer les mêmes pièces (mesure d’une longueur, diamètre, poids…) plusieurs fois permet d’avoir des résultats identiques (ce qui est presque impossibles). Donc des résultats peu variants/variables.
On cherche donc à quantifier la variation engendrée par l’équipement de mesure (utilisé pour mesurer une caractéristique donnée du produit) lorsque cet équipement est utilisé par différentes personnes (utilisateurs). On cherche donc à quantifier la répétabilité et la reproductibilité. D’où le nom R&R.
Rappel : in fine, tout est une question de variation. La variation est l’ennemi de la stabilité et par conséquent un générateur de dérive/dispersion et donc de non qualité.
Donc, pour faire le MSA, il faut :
  1. Choisir l’équipement de mesure dont on veut vérifier la capabilité : gage à qualifier.
  2. La caractéristique que cet équipement est censé mesurer : ce qui est prévu dans le plan de surveillance (control plan).
  3. Un lot de 10 pièces minimum provenant du même process et du même lot de production : il est important de prélever des pièces du même lot pour réduire/éliminer le risque de variation process (qui se verra sur la caractéristique à mesurer). Numérotez les pièces de 1 à 10 (étiquette, marqueur…) pour faciliter la tâche.
  4. Au minimum 2 utilisateurs (3 utilisateurs étant l’idéal) : les utilisateurs qui vont utiliser l’équipement pour mesurer la pièce.
AVANT TOUT, il est important et CRUCIAL de former les utilisateurs sur la méthode de mesure. Il est important que les 3 utilisateurs utilisent l’équipement de la même manière et mesure toutes les pièces de la même façon.
ENSUITE, chaque opérateur doit mesurer chaque pièce au minimum 2 fois et enregistre le résultat de chaque mesure. On mesure 1 pièce, on la pose, on enregistre le résultat de la mesure, on reprend la pièce, on la mesure une 2ème fois, on enregistre le résultat de la mesure. Puis, on prend la 2ème pièce et recommence les mêmes opérations. Assurez vous de faire respecter ce cheminement aux personnes qui vont mesurer, sinon votre étude MSA risque d’être biaisée.
Une fois toutes les données collectées, vous les introduisez dans le fichier Excel GR&R que vous récupérez dans votre entreprise ou sur internet. Celui-ci par contre je peux vous l’envoyer car il n’est pas Copy Right. Sinon vous pouvez faire votre propre fichier si vous êtes doué en Excel, formules et statistiques de base.
Voilà, le fichier vous donnera votre résultat GR&R.
En résumé, pour le calcul du GR&R, les variations globales sont estimées par 6 σ (6sigma) pour représenter la variation totale d’une distribution normale ou 5.15 σ pour atteindre 99% de degré de confiance. Si vous n’avez pas des notions en statistiques, je vous suggère de passer le compas !
Interprétation des résultats et analyse des causes :
Selon la valeur (en %) du GR&R obtenu, il y a 3 cas de figure :
  1. GR&R < 10% : le moyen de mesure est acceptable/capable.
  2. 10% < GR&R < 30% : le moyen de mesure peut être accepté : évaluer la périodicité de l’utilisation du moyen et la criticité de la caractéristique à mesurer avec ce moyen.
  3. GR&R > 30% : le moyen de mesure n’est pas acceptable/capable : un changement du moyen de mesure est à envisager après analyse des résultats.
Quand le moyen est acceptable/capable, tout va bien. Mais quand le GR&R est supérieur à 30%. Comment analyser les résultats.
Le GR&R est une composante de 3 variables :
  1. EV : Equipment Variation (Répétabilité) : qui quantifie la variation de la mesure liée à l’équipement.
  2. AV : Appraiser Variation (Reproductibilité) : qui quantifie la variation de mesure liée à l’opérateur/utilisateur qui a fait la mesure.
  3. PV : Part Variation : qui quantifie la variation liée à la pièce.
Il suffit donc d’analyser ces différentes variables/variantes, vérifier la valeur de chaque variation (EV, AV et PV) : regarder le classement des 3 variables.
  1. Si la valeur d’EV est la plus élevée : alors votre équipement n’est pas précis et non répétable. Changer d’équipement (exemple : passer de pied à coulisse à micromètre).
  2. Si la valeur d’AV est la plus élevée : alors il faut refaire une nouvelle étude MSA MAIS veiller à ce que les opérateurs de mesure (utilisateurs) mesurent les pièces de la même façon, utilisent le moyen de mesure de la même manière : méthode de mesure.
  3. Si la valeur de PV est la plus élevée : alors les pièces prélevées ne proviennent pas d’un même lot ou proviennent d’un même lot mais d’un procédé de fabrication non capable.