vendredi 16 novembre 2018

Définir une politique qualité au sens de l'ISO 9001 V2015

La définition d'une politique qualité est un exercice  fondamental pour un Responsable qualité.
Au sens de la norme ISO 9001 V2015 , elle représente les bases du système qualité..
Comment aborder simplement ce travail..? Pour vous aider , je vous propose une méthodologie simple mais facilitante...

Dans un premier temps, il s'agit de ne pas perdre de vue la finalité de cet exercice : une politique qualité permet de clarifier les orientations prises par la direction générales en matière de qualité. Elle peut  être perçue comme un feuille de route qui donne les axes prioritaires qualité de l'entreprise.: que voulons nous améliorer ? sur quoi devons nous bosser pour progresser qui rendre nos clients encore plus satisfaits ? comment pouvons nous appuyer la stratégie de l'entreprise?
Répondre à ces questions nécessitent de connaitre la situation intiale de l'entreprise en matière de qualité (point de départ du PDCA revisité qui prend tout son sens dans le cadre de la version ISO 9001V2015) . avant de définir des objectifs, de clarifier là où on veut aller, il faut savoir où on en est!
Le chapitre 4 de l'ISO 9001 V2015 l'explique:  avant de construire une politique qualité (chapitre 5 de l'ISO 9001)il est important de prendre du recul
analyser ce qui se passe à l'extérieur de l'entreprise : où en sont les concurrents, quels sont les tendances du marché?  quelles sont les pressions réglementaires ? que dit la veille technologiques ? 
analyser les données de l'entreprise  pour repérer les forces et les faiblesses de l'entreprise en mantière de qualité :
.point sur les 5 M (ressources matérielles, ressources humaines, qualité des fournisseurs, gestion documentaire,  conditions de travail etc..)
.bilan des dysfonctionnements (Pareto ), 
.bilan des audits internes et externes
.mesure de l'existant en matière de système de management qualité (maturité qualité)
-réaliser une analyse des risques sur les processus pour rentrer dans une logique de prévention : comment pourraient dysfonctionner nos processus ? quels en seraient les conséquences pour les clients ?
-identifier et écouter ses parties intéressées pour comprendre leurs besoins et évaluer leur perception 
Ces éléments recensés , exploités nous disposons d'idées claires sur  le niveau qualitéde l'entreprise; ses points forts, les points de progrès...
Une analyse de la stratégie de l'entreprise permet de répérer la place du client visé. quels sont les clients stratégiques? quels sont les produits phares de la société?  quels sont les marchés cible ? sur quels processus de l'entreprise la direction veut elle s'appuyer? sur quels métiers devons exceller?...
la combinaison de ces éléments doit nous permettre de choisir nos priorités, nos chantiers prioritaires en matière de qualité qui vont alimenter notre politique qualité 
J'ai repris ces éléments sur cette image :




Faire la chasse à la non qualité

La non qualité a un cout. Elle peut représenter entre 5 à 25% d'un chiffre d'affaire d'une entreprise. L'enjeu d'une démarche qualité est donc bien d'améliorer la compétitivité d'une organisation en travaillant sur deux axes : celui de l'augmentation des ventes par le développement d'un bouche à oreille positif associé
à celui de la réduction des couts.
Même si la norme ISO 9001 n'exige pas cette mesure des couts, elle est indispensable pour crédibiliser l'efficience d'un système de management de la qualité
Quelles sont les grandes rubriques à observer ?
  • en premier lieu celle des réclamations: couts des heures passées à traiter une réclamation, cout des avoirs, indemnités délivrées aux clients mécontents, couts du service après vente sous garantie..
  • puis le cout en production des "rebuts" ; les produits jetés, mis à la poubelle car non conformes et irrécupérables .Cette notion peut être élargie aux achats inutilisés.
  • on rajoute également le cout des reprises: toute opération qui n'est pas réalisée conforme du premier coup coute de l'argent à l'entreprise.. Que ce soit en production, en conception ou même dans les services administratifs les heures perdues à recommencer une tache incorrecte sont à comptabiliser en couts de non qualité.
  • pensons aussi aux produits "déclassés" vendus moins chers car en sous qualité
  • la rubrique de la sur qualité est aussi source de surprise: la sur-qualité liée au produit ou au service (celle qui est prévue mais qui n'apporte pas de valeur ajoutée aux clients) ainsi que la sur-qualité sur les matières premières et même les prestations internes. Acheter un niveau qualité supérieure au besoin, réaliser des taches sans intérêt au sein de l'entreprise, faire effectuer des taches qui ne seront pas exploitées, faire des rapports qui ne seront lus par personne, éditer des indicateurs qui ne servent à rien, concevoir des procédures qui ne seront jamais lues : toutes ces rubriques peuvent être identifiées comme génératrices de couts de non qualité
  • le chiffre d'affaire du client perdu pour cause de non qualité est aussi à ajouter à notre liste.
Il existe bien sur d'autres sources de couts. mais attaquer déjà ces rubriques permet d'engager une première réflexion économique sur la qualité.
Démontrer les gains obtenus assure de raisonner dans la logique financière de l'entreprise.
Bien sur il faudra investir pour réduire les couts .. mais bonne nouvelle .. les spécialistes avancent souvent que 50% des couts de non qualité peuvent être gagner en changeant seulement les pratiques!!!

Démontrer la rentabilité d'une démarche qualité

Il se pose régulièrement pour les responsables qualité le problème de la démonstration de la rentabilité d'une démarche qualité . Trois axes de travail sont alors possibles:
Axe 1: mesurer les couts de non qualité : Cette mesure est souvent la seule qui assure de faire prendre conscience aux managers de l'enjeu d'une démarche qualité . Chacun dans l'entreprise évalue-t-il réellement les couts liés aux réclamations, aux gaspillages, aux temps perdus, aux activités de reprise, de retouche mais aussi aux couts des produits détruits en production?...Dommage que cela ne soit pas devenue une exigence de la norme ISO 9001 V2015...cela aurait sans booster la mise en œuvre de cette mesure!
On mesure les couts de non qualité en 4 temps :
1- identifier les rubriques de couts (s'attaquer aux réclamations et aux dysfonctionnements en production) ,
2- travailler avec le contrôle de gestion pour évaluer les couts (couts de la main d'œuvre, couts des matières premières..)
3-identifier les rubriques les plus importantes avec un PARETO
4- mettre en regard les solutions qualité proposées pour démontrer la rentabilité des projets
Axe 2 mesurer les couts d'acquisition des nouveaux clients : plus compliqué mais fort intéressant. Une entreprise focalise souvent son énergie sur le recrutement de nouveaux clients en oubliant l'importance de la fidélisation existante.
Combien coute l'acquisition d'un nouveau client? ce sont les services commerciaux et marketing qui ont la réponse...Il est alors intéressant de regarder combien de nouveaux clients proviennent d'un bouche à oreille positif de la marque , un impact très rentable..
un client très satisfait, enthousiaste a plus de chance de rester fidèle à l'entreprise...une évidence à déployer ...
Axe 3 :mesurer les couts de contrôle : les contrôles qualité coutent cher en entreprise. Pourtant certains sont indispensables. Les investissements liés à la maitrise des processus en amont (rédaction de documents, formation, maintenance, sélection fournisseurs) vont nous permettent d'ajuster le niveau de contrôle au juste nécessaire Une logique à démontrer...
Trois axes de travail à explorer .. Et vous où en êtes vous ?

La qualité au service de l'expérience Client...

L’expérience client est la somme de toutes les émotions ressenties par le client sur tout son parcours client , Elle s’applique bien au-delà de la seule utilisation du produit et du service par l'acheteur. Ce cumul d’ émotions induit une image positive ou négative vis-à-vis de l’entreprise au sein duquel il a vécu son expérience. L’enjeu est celui de la fidélisation par la différenciation concurrentielle.
Travailler sur l’expérience client permet de renforcer la relation entre la marque et le client.. Une expérience enthousiaste (incluant l’effet Waouh!) influe sur la qualité perçue et donc sur la fidélisation de la clientèle. L’image de l’entreprise « boostée » déploie un bouche à oreille positif et assure le développement des ventes
Il s’agit donc de « théâtraliser » le parcours du client en sollicitant tous ses sens.
L’expérience client est souvent un « sujet » pris en charge par le marketing mais le manager qualité apporte son expertise pour garantir la satisfaction à chaque étape du parcours …

Contribuer à une expérience client enthousiasmante
Bien sur la démarche doit être initiée par la direction générale et déployée par un groupe de travail (marketing, qualité, innovation,  conception ....) 
Un travail est réalisée ensuite sur le client type (notion de la "persona") : clarification de sa personnalité, ses habitudes et critères d’achats, ses attentes...
Le parcours de ce client est  alors formalisé au travers des différents canaux qu’il utilise (web, centre d’appel, magasin, etc..): quelles étapes emprunte-t-il ?

A chaque étape du parcours client, identifier les attentes des clients pour poser les obligatoires (irritants ) qui risquent de créer de l’insatisfaction, puis dans un deuxième temps chercher les clés de l’enchantement du client en travaillant avec des clients « challengers ou lead users » (attentes de séduction)

Une étude de la concurrence est à ce stade toujours intéressante

Sécuriser le parcours client

Il s’agit donc maintenant d’imaginer le scénario du pire pour le client ! Au travers d’une analyse de risques simple, les dysfonctionnements possibles sont listés et évaluer en terme de gravité et de probabilité d’apparition.
Les risques critiques sont associées à des actions de prévention .
Un travail méthodique assuré souvent par le service qualité qui permet de baliser le parcours client de "standards" qualité sécurisants : procédures, consignes qualité, mise en œuvre de moyens clés , plan de contrôle etc ..


Imaginer l’enchantement 
Les irritants pour le client étant évités, nous allons dans cette nouvelle étape rechercher comment déclencher l’enthousiasme des clients . il s’agit de travailler sur les  sens du client qui ancreront chez lui de réelles émotions positives  :
  • Le son ; (musique) : ce qu’entend le clientLe tactile (toucher) : ce que peut toucher le client, La vue (design produit et environnement, théâtralisation des lieux de vente et des sites Web)) : ce que voit le client.L’olfactif (l’odeur) : ce que sent le client (dans des magasins par exemple, dans des bureaux..,Le gout ; ce qu’il peut gouter
  • A ces 5 sens nous ajouterons bien sur la dimension kinesthésique  : ce que le client va ressentir ( de la surprise ? de la sécurité ? de la sympathie ? de la fierté ? de la joie ? etc…) au travers d’une situation.
    Ce sont ses émotions qui vont influer sur l’acte d’achat et sur sa qualité perçue.mise en situation.
Les solutions choisies sont mises en œuvre puis l’efficacité de ce dispositif est  mesuré au travers d’indicateurs divers ( niveau de satisfaction du client, NPS….)
Une fois le travail réalisé sur l’expérience client et dès les premiers signes visibles sur la perception de vos clients, il est possible d’ engager une communication pertinente au juste nécessaire. Car dans ce contexte ce sont les clients qui assurent « le buzz ».
D’ailleurs ne promettez pas trop pour garantir l’effet de surprise auprès de vos clients 

Alors prêts pour ce nouveau challenge ?

Risques et opportunités selon ISO 17025 : 2017

8.5 - Risques et opportunités
8.5.1 Le laboratoire doit tenir compte des risques et des opportunités liés aux activités de laboratoire afin de :
a) donner l'assurance que le système de management peut atteindre les résultats escomptés ;
b) accroître les opportunités permettant d’atteindre les objectifs du laboratoire ;
c) prévenir ou réduire les effets indésirables et les défaillances potentielles des activités de laboratoire ;
et d) s'améliorer.  
8.5.2 Le laboratoire doit planifier :
a) les actions à mettre en œuvre face aux risques et opportunités ;
b) comment :
- intégrer et mettre en œuvre ces actions au sein du système de management ;
- évaluer l’efficacité de ces actions.
8.5.3 Les actions mises en œuvre face aux risques et opportunités doivent être proportionnelles à l’impact potentiel sur la validité des résultats du laboratoire.

Méthodologie :

Le risque à toujours été associé à la notion de danger, une nouvelle approche initiée par l'ISO 9001 tend à le considérer plutôt comme un moyen de progrés, car en l'anticipant pour mieux le maîtriser ou l'accepter, l'OEC pourra mettre en pratique des pistes d'améliorations spécifiques.
Le risque est souvent pensé uniquement dans le sens négatif et la réflexion basée sur le risque peut également aider à identifier les opportunités, cela peut être considéré comme le côté positif du risque.
Pour tenir compte des risques et des opportunités liés aux activités du laboratoire, encore faut-il les avoir identifier.
Plusieurs méthodes existent pour déterminer les risques et les opportunités d'un organisme, les normes qui traitent de l'analyse de risque n'imposent aucune méthode, c'est à l'utilisateur de faire son choix en fonction des ses objectifs et de sa stratégie à plus ou moins long terme.

Qu'est ce que demande la norme: identifier ses risques et ses opportunités.
Pour les risques: méthode des 5M appliquée à vos équipements (vous balayerez tout ce qui gravite autour de l'équipement et des méthodes d'essais associées à l'équipement.
Pour les opportunités: elles dépendent beaucoup de la typologie de l'OEC: laboratoire indépendant ou intégré.

Le premier avec les retours des enquêtes de satisfation ou les visites commerciales ont déjà un aperçu des opportunités pour augmenter leur part de marché, s'ouvrir à de nouveaux clients, mettre en œuvre de nouvelles méthodes d'essai,..

Le second ne travaille généralement que pour son entreprise: les opprtunités externes sont réduites (à moins de s'ouvrir à l'extérieur mais cette opportunité associée à une charge de travail supplémentaire ne risque t-elle pas de se transformer en menace pour ses propres prestations, ses procédures sont-elles adaptées pour vendre de la prestation extérieure?), renouvellement des équipements, réintégrer des prestations externalisées, développer de nouvelles prestations en fonction des besoins des clients de son entreprise.

Si le laboratoire représente l'OEC dans sa totalité (Laboratoire indépendant), il peut considérer que les processus supports avec lesquels il travaille sont des prestataires internes, le travail consiste donc à vérifier et formaliser que les moyens mis en œuvre dans les interactions entre les différents services (Informatique, RH, Achat,...) permettent de répondre aux exigences de la norme à partir d'une analyse de risque.

Si la laboratoire est une entité à part dans une entreprise plus importante (Laboratoire intégré), il doit considérer que les processus supports avec lesquels il travaille sont des prestataires externes, le travail consiste donc a évaluer ces prestataires comme tous fournisseurs externes et réaliser une analyse de risque sur les relations clients/fournisseurs pour s'assurer que les moyens mis en œuvre répondent aux exigences de la norme.

A titre d'exemple pour montrer le degré d'analyse: le service informatique décrit les moyens de sauvegarde des données de l'entreprise dans une procédure, le laboratoire n'est pas dans la liste de diffusion de ce document et la direction qualité dont dépend le laboratoire n'est pas approbateur de cette procédure, le laboratoire devra donc se donner les moyens de se procurer le document et de l'analyser comme tout document externe (norme, spécification,....) pour vérifier que les moyens décrit par le service IT répondent à l'ISO 17025-2017.

En outre, à la révision de cette procédure, il faudra refaire l'analyse et par conséquent être informé que ce document a été modifié.

Quel que soit la typologie du laboratoire, vous devez donc recenser tous les processus ou services supports avec lesquels vous avez une relation client/fournisseur et par conséquent fournisseur/client.
La note précise également que l'OEC peut envisager d'étendre son analyse de risque et d'opportunités à un environnement plus élargie que celui des essais (tout dépend de la politique de l'OEC et des axes stratégiques qu'il a décidé de prendre).

Le SWOT (méthode plus complète que ce que demande la norme)

Nous avons vu que l'analyse PEST mesure l'environnement commercial et externe dans lequel évolue l'organisme et que les facteurs de l'analyse PEST ne peuvent pas être influencés car ils ne dépendent pas de l'OEC, il faut s'y adapter. 

SWOT: c'est l'acronyme des mots: Strengths (Force), Weaknesses (Faiblesses), Opportunities (Opportunités) et Threats (Menaces).

Une anayse SWOT se représente généralement sous la forme d'un tableau comportant deux colonnes et deux lignes:

A la différence de l'analyse PEST, les facteurs de l'analyse SWOT peuvent être influencés par l'organisme, une menace peut devenir une opportunité.
Forces
Les forces sont internes à l'organisme, elles s'entendent à l'instant t (le passé ou l'avenir ne doivent pas être pris en compte).

Les forces comprennent l'ensemble des capacités et des ressources que l'OEC (et potentiellement tous les partenaires impliqués, et toutes les parties prenantes qui participent activement à un effort de développement) peut utiliser pour atteindre le résultat souhaité du projet, initiative, proposition, etc.

- Présence sur le terrain.
- Ressources économiques / financières.
- Immobilisations, infrastructure, équipement.
- Avantages en termes de coûts / compétitivité.
- Compétences, expérience, connaissances (y compris académiques ou théoriques, et aussi savoir-faire, c'est-à-dire connaissances pratiques ou appliquées).
- Qualifications, accréditation, certification.
- Alliés, contacts, partenariats.
- Leadership et dynamisme.
- Avantages géographiques (présence, autre)
- Avantages comparatifs (en ce qui concerne les concurrents dans le même contexte) dans les systèmes, les processus, l'efficacité opérationnelle, la flexibilité, les normes de qualité, d'autres domaines.
- Toutes les actions que votre équipe / organisme / partenariat fait correctement.
- Autres capacités remarquables (techniques, scientifiques, de management, de leadership, autres) que l'organisme peut appliquer.

Faiblesses

À l'instar des forces, les faiblesses sont des facteurs internes à l'organisme (ou au partenariat) qui prendraient en charge le projet / l'initiative.
- Les lacunes existantes dans les capacités ou les ressources de l'OEC.
- Faiblesses qui entreront en vigueur à l'avenir, par ex. départ du personnel clé, perte d'exploitation,... etc.
- Vulnérabilités connues: des choses que l'organisme ne fait pas correctement. 
Chaque organisme possède de telles vulnérabilités, l'idée est d'en prendre conscience au cours du processus de planification.
- Domaines pertinents où un besoin d'amélioration a été identifié (par la direction, par un audit, par une évaluation externe, etc.)

Opportunités

Les opportunités sont des facteurs externes: elles se trouvent dans le contexte opérationnel dans lequel le projet ou la décision sera mise en œuvre.
- Evénements ou tendances qui offrent des opportunités: politiques gouvernementales, changements favorables de pouvoir / influence des acteurs concernés, programmes politiques), économiques (prospérité croissante, nouvelles opportunités économiques ou autres changements économiques favorables), sociales (comportements, changements démographiques) , technologique (innovations, changements dans l'utilisation de la technologie), environnement (climat / climat favorable), légal (législation à venir ou traités / accords internationaux).
- Relations ou partenariats qui peuvent être appliqués ou utilisés.
- D'autres acteurs susceptibles de jouer un rôle dans l'initiative / le projet à l'étude, s'ils peuvent vous soutenir, ils représentent des opportunités potentielles.
- Nouvelles informations disponibles.
- Les pratiques adoptées par d'autres organismes / étude de la concurrence, veille stratégique, qui suggèrent des opportunités.
- Sources de financement potentielles.
- Gains d'efficacité possibles découlant de la réaffectation des ressources.
- Autres initiatives, actions, projets ou produits liés au projet / à l'initiative à l'étude.
- Inclure dans les opportunités les avantages, les bénéfices ou les résultats probables qui sont offerts par les actions découlant de l'analyse SWOT.

Menaces

Tout comme les opportunités, les menaces sont des facteurs externes dans le contexte opérationnel du projet ou de la décision.
- Les événements ou les tendances qui pourraient menacer le projet ou mettre en péril les progrès: politiques, économiques, sociaux, technologiques, environnementaux, juridiques.
- Risques et désavantages encourus par une action donnée: risques pour le personnel et / ou les partenaires, risque de réputation, risque financier, risque politique, coûts, responsabilités supplémentaires, etc. 
Une analyse complète des risques ne peut généralement pas être complété dans une analyse SWOT, mais des risques élémentaires peuvent être identifiés. Alternativement, une analyse de risque plus complète pourrait être demandée à un stade ultérieur.
- Facteur temps, y compris les opportunités qui disparaissent, des délais irréalistes.
- Autres acteurs (concurrence nuisible, intérêts contraires).
- Opportunités qui seraient perdues si une action était entreprise.
- Autres obstacles

Objectifs
Convertir les faiblesses en forces.
Convertir les menaces en opportunités.

Avantages:

La méthode SWOT a de nombreux avantages:
- Elle est facile à comprendre - un diagramme simple et pas de mathématiques.
- Elle est applicable à plusieurs niveaux en individuel, en équipe, sur un service ou sur un organisme, jusqu'à la stratégie d'entreprise. 
- Elle peut être appliquée à des niveaux de profondeur différents, de très rapide et facile à très détaillée.
- Avec une utilisation appropriée, elle peut être liée aux objectifs de l'entreprise et à la stratégie d'un organisme.
- Elle est très visuelle et est facile à communiquer. 

Inconvénients:

Malgré sa popularité et les avantages ci-dessus, SWOT a plusieurs inconvénients:
- Il est tentant d'entreprendre une analyse SWOT en utilisant des données qualitatives ou subjectives (anecdotiques ou par ouï-dire) plutôt que quantitatives.
- Les problèmes sont facilement exprimés sous la forme de données générales plutôt que de spécificités.
- Facilement biaisée par les perceptions, les types de personnalité et les préférences.
- La collecte de données, l'évaluation et la prise de décision sont facilement confondues.
- Elles est souvent dessinée incorrectement et cela a un impact surtout quand les principes sous-jacents sont ignorés.
- Les facteurs environnants sont souvent ignorés entrainant un gaspillage important de temps. 


Exemples: Cartographie et identification de tous les processus d'une entreprise réelle

vous trouvez ci-dessous la cartographie  et les fiches d'identité de tous les processus de l'entreprise Mourot industries, une entreprise française spécialisée dans la réalisation de pièces usinées suivant les plans et spécifications clients et dans l’application de revêtements durs anti-usure et anti-corrosion.

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